Qu’avez-vous ressenti en regardant le film officiel des 24 Heures du Mans 2024 et en repensant à votre parcours jusqu’à aujourd’hui ?
« La course a été très disputée et Ferrari AF Corse l’a remporté alors je leur adresse, une nouvelle fois, mes félicitations. En regardant le film officiel, je me suis souvenu de l’enfant que j’ai été et de la première fois où je suis venu aux 24 Heures du Mans. Je me souviens avoir été émerveillé par les voitures et avoir fait la promesse à mon grand frère, qui m’avait emmené, qu’un jour je serais de l’autre côté du grillage. Je n’oublie jamais mes rêves d’enfants ni d’où je viens. Je suis content de contribuer à ce spectacle et de faire rêver d’autres personnes. »
Cette année, aux 24 Heures du Mans, vos deux Toyota GR010 Hybrid ne sont pas parvenues à se qualifier pour l’Hyperpole. Comment avez-vous vécu les qualifications ?
« Je suis un compétiteur et il est vrai que les qualifications n’étaient pas le meilleur moment de la semaine pour nous. Quand on vient au Mans, qu’on travaille très fort durant toute une année pour préparer la course, et qu’on ne parvient pas à bien se qualifier, c’est assez frustrant. Malgré ça, on reste concentré sur ce qu’on doit faire. »
Que devez-vous mettre en œuvre pour tenter de retrouver la victoire aux 24 Heures du Mans ?
« Nous devons juste gravir une marche supplémentaire du podium pour remporter la course une sixième fois après 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022. On pourrait dire qu’il nous faudrait plus de chance, mais c’est un paramètre que nous ne maîtrisons pas. D’ici juin prochain, nous allons travailler dur pour être en mesure de gagner la course. Chez Toyota, en tant qu’équipe, nous n’abandons jamais. Nous l’avons démontré lors des Bapco Energies 8 Heures de Bahreïn en décrochant le titre constructeur. En juin 2025, nous serons dans le même état d’esprit. »
Comment Toyota envisage-t-elle son engagement futur dans la catégorie Hydrogène des 24 Heures du Mans ?
« C’est un sujet que nous regardons avec attention et sur lequel nous travaillons avec la FIA, l’ACO et d’autres constructeurs. C’est un vrai défi technologique. Il est bien plus important que celui de l’hybridation que nous avons relevé il y a plus d’une dizaine d’années. Nous avons la chance d’avoir le projet MissionH24 qui est déjà en œuvre. De notre côté, nous avons engagé une Toyota Corolla GR H2 en compétition au Japon. Nous nous servons de cette voiture pour apprendre. Je ne peux pas donner d’échéance exacte sur notre engagement dans la catégorie Hydrogène. Toutefois, c’est un projet qui nous tient à cœur. Nous entendons bien nous servir de la compétition pour développer de meilleures voitures. »